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Supervision informatique : les 5 indicateurs qui devraient alerter votre direction en 2025

Par admin
Publié le 07/10/2025
Supervision informatique : les 5 indicateurs qui devraient alerter votre direction en 2025

Introduction

Les PME françaises ont fait d’énormes progrès en cybersécurité : pare-feux, antivirus, sauvegardes, MFA…

Mais une question demeure : savez-vous ce qu’il se passe vraiment sur vos systèmes ?

Collecter des journaux ne suffit plus. L’efficacité repose sur la supervision, la corrélation et surtout sur l’interprétation des signaux faibles.

Voici les 5 indicateurs clés qu’une direction devrait suivre chaque mois pour détecter un incident avant qu’il ne devienne une crise.

1️⃣ Taux d’authentifications anormales

C’est le baromètre de la sécurité des identités.

⚠️ Une hausse soudaine d’échecs d’authentification sur un même compte, surtout en dehors des heures de bureau, indique une tentative d’intrusion.

Comment le suivre :

  1. centraliser les logs d’accès (Active Directory, VPN, SaaS) ;
  2. filtrer par géolocalisation, volume, échecs répétés ;
  3. mettre en place des alertes automatiques (via Wazuh ou Sentinel).

Seuil d’alerte : > 20 % d’échecs sur un compte unique sur 24 h.

🎯 Action immédiate : imposer réinitialisation mot de passe et enquête rapide SOC.

2️⃣ Volume de logs critiques non traités

Chaque système génère des milliers de lignes de logs, mais la vraie question est : sont-ils lus ?

Plus de 60 % des PME collectent les événements, mais n’ont aucun mécanisme de corrélation ni de priorisation.

Indicateur clé : ratio logs critiques traités / logs critiques générés.

Objectif : ≥ 80 % doivent être analysés en temps utile.

Outil : SIEM open-source (Wazuh, Graylog, ELK).

💡 Conseil : classez vos règles d’alerte par criticité (C1 = priorité haute, C4 = bruit de fond).

3️⃣ Délai moyen de détection (MTTD)

Le MTTD (Mean Time To Detect) mesure le temps écoulé entre la compromission et la détection.

Un bon SOC détecte un événement critique en moins de 10 minutes.
Une PME sans supervision le découvre… en plusieurs jours (souvent après le ransomware).

Comment réduire le MTTD :

  1. surveillance 24/7 (SOC interne ou managé) ;
  2. automatisation de corrélation ;
  3. alertes contextuelles plutôt que volumétriques.

KPI cible Cyberhack : MTTD < 15 min / MTTRes (réponse) < 1 h.

4️⃣ Ratio de faux positifs

Trop d’alertes = cécité analytique.

Un système qui notifie 200 alertes par jour, dont 190 inutiles, tue la vigilance.

Ratio optimal : < 10 % de faux positifs.

Solutions :

  1. revoir vos règles SIEM ;
  2. éliminer les doublons ;
  3. ajuster la sensibilité des détections basées sur le comportement.

💬 Astuce : documentez chaque “alerte inutile” ; après 3 répétitions sans impact → ajustement ou suppression.

5️⃣ Disponibilité des sauvegardes vérifiées

Parce qu’une supervision efficace ne se limite pas à détecter : elle protège.

Une sauvegarde corrompue ou jamais testée est un incident latent.

KPI : taux de sauvegardes vérifiées et restaurables.

Objectif : 100 % des sauvegardes critiques testées chaque trimestre.

Automatisation possible : tests via script ou module RMM (Tactical RMM, Restic check).

🧠 Complément : surveiller les tentatives de suppression de snapshots — signal fort de ransomware.

🎯 Synthèse des 5 KPI

KPIObjectifOutil recommandéFréquence de suivi


Authentifications anormales< 5 % / moisWazuh, AD logsHebdo
Logs critiques non traités≥ 80 % traitésSIEMHebdo
MTTD (détection)< 15 minSOCTemps réel
Faux positifs< 10 %SIEM + feedbackMensuel
Sauvegardes vérifiées100 %RMM / ResticTrimestriel

🧭 Pourquoi ces indicateurs doivent remonter à la direction

La cybersécurité ne peut plus rester dans les silos IT.

Un tableau de bord clair, mis à jour et expliqué au comité de direction :

  1. prouve la conformité (NIS2 / ISO 27001) ;
  2. valorise l’investissement sécurité ;
  3. oriente les priorités budgétaires.
🔍 Le rôle du MSSP n’est pas de produire des alertes, mais de traduire les signaux techniques en décisions de pilotage.

Conclusion

En 2025, les PME françaises ont accès aux mêmes outils que les grands groupes — la différence, c’est l’usage.

Suivre ces cinq indicateurs, c’est passer de la réaction à la prévention.

Et si votre équipe manque de temps, déléguez la surveillance à un SOC managé : vous garderez la visibilité, sans la complexité.

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